Chassagne-Montrachet1er Cru Morgeot 2022

Cépage

Pinot noir

Description

Village du sud de la Côte de Beaune, Chassagne-Montrachet offre à la vigne un coteau exposé est/sud-est entre Puligny-Montrachet et Santenay. Cette appellation réussit la synthèse des deux grands cépages bourguignons et s'offre le luxe de les planter parfois rang contre rang. Chassagne est un dérivé de Cassanus, nom roman du chêne.

Les grands vins blancs produits sur cette commune ont d'indéniables liens de parenté avec ceux du village voisin Puligny-Montrachet. D'ailleurs, le roi de tous ces vins, Le Montrachet, est récolté à peu près également sur ces deux communes, de même que le Bâtard-Montrachet. Le Criots-Bâtard-Montrachet est un monopole de Chassagne, tandis que Chevalier et Bienvenues... sont produits uniquement à Puligny. Quelques Premiers Crus célèbres : Boudriotte, Caillerets, Vide-Bourse, Tonton Marcel !

Il ne faut cependant pas oublier que Chassagne produisait il y a 50 ans, près de 75 % de vins rouges, certes les blancs sont devenus majoritaires (aujourd'hui pas moins de 55 % des volumes produits annuellement) mais les rouges sont toujours très grands sur cette commune et largement sous-estimés voir inconnus des acheteurs, hors clientèle locale qui se régale de prix plus que cohérents.

Superficie : 300 ha dont 55% en blanc. Production : 15700 hl.

Sols : calcaires bruns et argileux pour les blancs et calcaires marneux pour les rouges. Les vignes de Chassagne s'étagent entre 210 et 320 m d'altitude.

 

Le climat Morgeots couvre 58 ha 55 ares et 57 ca (dont 8 ha 55 ares et 57 ca pour l'Appellation Abbaye de Morgeot). Elle est plantée en pinot et en chardonnay.

L'exposition moyenne est Sud Est. Les sols sont crayeux sur le dessus, la partie inférieure est composée de terres argileuses plus profondes.

Au lieu-dit Morgeot ; il y avait là une Abbaye dépendant de l'Abbaye de Maizières. La parcelle fut défrichée et plantée au XVème à la demande de l'Abbé de Maizières. Il en reste aujourd'hui une chapelle et quelques dépendances en ruine.

Visuel : belle robe rubis-foncée, brillante et limpide.

Olfactif : un nez très complexe, fumé/torréfié dans un premier temps, puis très fruité (fraise écrasée, fruits des bois) et marqué par les épices douces.

Gustatif : une bouche généreuse et complexe, des tannins fins qui donnent un caractère déjà velouté.

Garde : dès aujourd'hui, potentiel jusqu'en 2035.

Accord mets-vins : civet de lapin, coq au vin, côte de veau, takaki de bœuf.

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