Hospices de Beaune - Beaune1er Cru Cuvée Nicolas Rolin 2019

Cépage

Pinot noir

Description

Beaune, capitale du vin de bourgogne, à mi-chemin entre Dijon et Chalon sur Saône, produit pour l'essentiel des vins rouges sur une aire à l'identité géologique très forte : calcaires et marnes. L'exposition varie de l'est au sud/est en passant par le plein sud. Le vin de Beaune était réputé autrefois pour sa nuance claire, il est aujourd'hui généreux et corsé, de garde, plein de corps. Les premiers crus représentent les ¾ de la surface plantée, à peu près 410 ha.

Les coteaux s'étalent entre 220 et 350 m d'altitude face au levant, ou sud-est.

42 vignes classées Premiers crus.

Sols : bruns calcaires, marnes blanches et jaunes sur les hauteurs ; cailloutis ferrugineux en descendant la pente et calcaires et argiles jaunes et rougeâtres sur le piémont.        

 

Le domaine des Hospices de Beaune est un des domaines les plus prestigieux de Bourgogne, avoisinant les 62 ha, quasi-uniquement en 1er Cru et Grand Cru, répartis sur plusieurs communes de la côte. Leur production est vendue en fûts, aux enchères chaque année le 3ème dimanche de novembre. C'est la plus grande vente aux enchères de vins et une des plus grandes ventes de charité au monde.

 

Histoire de la cuvée :

Nicolas Rolin, Chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon, décida de fonder, en 1443, l'Hôtel-Dieu de Beaune. Dès 1452, des religieuses originaires d'une confrérie des Flandres furent en mesure d'accueillir et de soigner les premiers patients dans la grande Salle des Pôvres. Cette Cuvée gagna en surface en 1963 grâce au legs provenant de Madame Maurice Pallegoix, en mémoire de son mari qui fut maire de Demigny.

Climats et parcellaire :

Il fallait la robustesse du Climat des Cent Vignes pour honorer dignement la mémoire du co-fondateur. Terroir profond qui ancre la cuvée dans le registre de la puissance et de la générosité. Sa structure est complétée par les Teurons et ses marnes rocheuses qui l'allègent par leur minéralité. Ensemble dans une proportion moindre, les Grèves, les Genêts et les Bressandes construisent une attaque raffinée et la finesse en fin de bouche. Cuvée de garde incontestable !

Visuel : robe cerise noire, brillante.

Olfactif : un bouquet de violettes, de pivoines ; puis des notes de fruits noirs très murs presque rôtis (cerise burlat, cassis, mûres), un vin complexe qui devient plus épicé à l'aération, signe d'un millésime extrêmement chaud, solaire (la réglisse, le poivre noir), un boisé encore très soutenu (100 % fûts neufs pendant 18 mois).

Gustatif : vin concentré aux tanins de velours, finale longue et élégante marquée par des arômes de fruits murs et une chair qui tapisse le palais.

Garde : potentiel de garde de 10 à 20 ans.

Accord mets-vins : une volaille rôtie ou laquée ; un gigot, une belle pièce de bœuf.

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